Dans le cadre du projet de loi Agriculture et alimentation, l’Assemblée Nationale a adopté samedi 26 mai un article précisant la composition des menus au sein des cantines, et notamment l’obligation d’inclure 50% de “produits bio, locaux ou sous signe d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO)” (dont au moins 20% de bio) – et ce aussi bien dans les établissements publics que privés.
Ce programme ambitieux avait du reste soulevé quelques interrogations, essentiellement dues aux disparités selon les territoires, certains estimant qu’il serait difficile, compte tenu de l’agriculture locale, d’arriver à un tel résultat. Le Président de l’AMF, François Baroin, s’était d’ailleurs fendu d’un courrier, demandant à ce que “les taux soient modulés en fonction des capacités locales de production, afin de tenir compte des spécificités territoriales”. Une réserve qui concerne sans doute assez peu le Vaucluse, que l’on se plait toujours à appeler “le verger de la France”.
Au même titre que cette obligation, a également été adoptée par l’Assemblée Nationale l’interdiction (au 1er janvier 2020) des bouteilles en plastique.